Exposition "La vie à l’époque de Jean-Henri Fabre" (Naturoptère)

Nous sommes néanmoins nombreux à vouloir le faire redécouvrir !
Nous, ce sont : les élèves d’élémentaire et de maternelle d’Uchaux, Sérignan, Piolenc, Bollène, Orange, Sainte Cécile, Saint-Léons en Aveyron sa ville natale.
Mais aussi, les maires de Sérignan, Sainte-Cécile, Uchaux. Les bibliothécaires de ces villes et villages.
Et naturellement le Naturoptère, l’Harmas, Micropolis !

Comment a-t-il pu tomber dans l’oubli, lui qui était admiré et respecté des hommes de lettres, des scientifiques, des poètes et des peintres ?

Cette première exposition vous présente « La vie à l’époque de Jean Henri Fabre ».

Vous y découvrirez l’homme et son temps, à travers exposés, maquettes et extraits tirés de ces écrits.
Elle sera suivie d’autres expositions sur des thèmes où l’on retrouvera Fabre : la poésie, l’art, la science…

Jean Henri Fabre né en 1823 et mort en 1915, a été un des premiers à observer vivants les insectes, leurs modes de vies, leurs reproductions, les relations entre eux. Mais il n’était pas que ça : il a été instituteur, professeur de maths, de physiques, de chimie. C’est également un grand écrivain qui a écrit entre autres « Les souvenirs entomologistes » et de nombreux poèmes en provençal.
En effet, il faisait partie de ce mouvement qu’on appelait les Félibres qui cherchaient à faire revivre la langue provençale. Le plus célèbre d’entre eux, est Mistral qui a écrit Mireille pièce de théâtre et opéra.

Mais ce n’est toujours pas tout : pour préserver les champignons qu’il observait, il les a peints en aquarelle. Il a également composé des musiques sur son harmonium, musiques… quand même difficiles à jouer ! Et pendant 36 ans, il a vécu à Sérignan du Comtat où il acheté cette demeure, l’Harmas, sa « terre en friche » où il a pu y observer pendant 36 ans, ces insectes qui lui étaient si chers.

Il faudra attendre 1913, pour que le Président de la République Raimond Poincaré vienne lui rendre hommage. Et que les Sérignanais prennent conscience qu’il n’était pas si « fada » que cela, cet homme qui à genoux, sous le soleil de Provence, observait ceux dont personne ne se préoccupait !

A notre tour de lui rendre hommage, de relire ses écrits qui nous font prendre conscience de l’importance et de la fragilité de ce petit monde.

Bonne visite à vous tous.